1. |
Bonjour
03:59
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Je ne veux pas te dire bonjour
Je ne veux pas te le dire
J’ai vu le feu en découler
Chaque fois que je t’ai croisée
Je ne veux pas te dire bonjour
Je ne veux pas te le dire
Quel mot banal et insensé
Pense à ce qu’on a été
Deux oiseaux incontrôlables
Des dieux tirés d’une fable
Je ne veux pas te dire bonjour
Ce n’est pas un mot pour nous
Peut-être une onomatopée
Serait-elle appropriée?
Je ne veux pas te dire bonjour
Tout est bien trop déchirant
L’emploi d’une langue disparue
M’aurait davantage plu
Enfin, je te dirais d’où vient mon silence
Que dit-il, quelle en était l’essence
Quand je t’ai ignorée au mois de mai
Je ne veux pas te le dire, te le dire, je ne veux pas te le dire
Je ne veux pas te le dire, te le dire, je ne veux pas te le dire
Je voudrais tant retrouver en moi la force
De passer tout bonnement devant ta porte
Oh! Redonne-moi mon indifférence
Ma fierté, mon élégance et mes bons jours
Je ne veux pas te le dire, te le dire, je ne veux pas te le dire
Je ne veux pas te le dire, te le dire
Je ne veux pas te le dire, te le dire, te le dire
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2. |
Coyoacán
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3. |
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Tiens entre tes dents la foudre
Fol amour
J’ai ce sentiment d’un danger
Sans recours
C’est comme une tempête
Un parfum enivrant
Une sombre comète
Qui passe lentement
La frénésie muette
De nos sourires en coin
C’est une devinette
Dont nous ne devinons rien
Nous sommes tous les deux
Bien pires et beaucoup mieux
Que la beauté brumeuse
Du désir qui couvre nos yeux
C’est bien pire et c’est bien mieux
C’est bien pire et c’est beaucoup mieux
Tout voir à quatre yeux
C’est bien pire et c’est beaucoup mieux
Tiens mon cœur content
Du plus fort que tu peux
J’ai ce sentiment
Qu’il pourrait fendre en deux
Je ne veux me commettre
Je ne peux faire semblant
Nos âmes girouettes
Se baladeront bien à tout vent
C’est bien pire et c’est bien mieux
C’est bien pire et c’est beaucoup mieux
Un peu d’eau, un peu de feu
C’est bien pire et c’est beaucoup mieux
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4. |
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Dites-moi que la vie n’est pas ce qu’on attend d’elle
Au pied des parapluies, à l’ombre des ombrelles
Communiquez-nous tout, les affres et les ennuis
Dans l’avion, à quatre heures, je serai loin d’ici
Faites-moi des surprises et des aveux démentiels
Effrayez-moi, éclaboussez-moi de sauterelles
Dites-moi que la vie n’est pas ce qu’on attend d’elle
Que notre imagination n’a pas assez d’ailes
Mon cœur n’est plus ici
Il a perdu sa place
J’aurai vécu cent vies
Le temps que tu te lasses
La mort, la nouveauté, les vérités cruelles
Le sexe, la douleur et les couleurs du ciel
Enchevêtrées sont les voies de la délivrance
Attrait, dégoût, tour à tour, auront préséance
Et comme une vague, comme une ritournelle
Je répéterai cette prière immortelle
Pour faire toute la route, les angles inouïs
Qui se révèlent en nous au milieu de la nuit
Mon cœur n’est plus ici
Il a perdu sa place
J’aurai vécu cent vies
Le temps que tu te lasses de moi
Mon cœur n’est plus ici
Il a perdu sa place
J’aurai vécu cent vies
Le temps que tu te lasses
Pour survoler la plaine dense
Et l’horizon, l’horizon qui tangue
Ce qui m’attend demain est d’une autre essence
Mais je ne la vois pas
Je ne la connais pas
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5. |
Survie en forêt
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6. |
Musée de cire
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7. |
Winnipeg
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8. |
Jardin anglais
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9. |
Un vent de vanille
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10. |
Les tentacules du sentiment
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11. |
Onomatopée
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FÉLIX DYOTTE Montreal, Québec
Avec son premier album homonyme paru en mai 2015, Félix Dyotte a su honorer avec noblesse la tradition française dans ses expressions les plus jubilatoires en leur juxtaposant une modernité arrogante et poétique empruntée à la brit-pop. Son troisième album «Airs païens» un troisième album paru le 12 mars 2021. ... more
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